jeudi 28 février 2008

La chanson du jour - 32 -

La capsule du jour : Ben E.King - Stand By me.



Le contexte :

Aujourd'hui un standard de 1961, d'un artiste soul peu connu Ben E. King. Après s'être distingué dans plusieurs groupes de Rythm n' Blues, il commence une carrière solo en 1960. L'année suivante sort son plus grand succès qui deviendra un classique absolu : le fameux "Stand By me" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le morceau :

C'est une composition de Ben E King qui s'inspire d'un gospel traditionnel. Comme nous l'avons dit, le titre aura un succès énorme sur les cinq continents. En substance, le texte nous raconte que : "si tous les éléments se déchaînent contre nous, tu pourras compter sur moi". En 1987, sort le film Stand By Me de Rob Reiner adapté d'une nouvelle de Stephen King qui utilise le morceau dans le bande son. Ceci lui donnera une seconde jeunesse.

L'artiste :

Ben E. King peut lui aussi être classé dans la catégorie des "One Hit Wonder". Il surfera un temps sur ce succès en enregistrera de nombreux albums. Mais les ventes seront de plus en plus faibles à la fin des années 60. Notre homme finira par se tourner vers le disco en 1978. Ben E King continue de tourner et a même sorti en 2006 "I've Been around" son 20e album.

L'anecdote :

Le titre sera repris de nombreuses fois. Parmi les reprises les plus notables, citons : John Lennon, Marvin Gaye, Paul Anka, U2, Bruce Springsteen ou Vanessa Paradis. Etonnant, non ?

La chanson du jour - 31 -

La capsule du jour : Marvin Gaye - I Heard it trough the Grapevine.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau de 1968 d'un grand artiste de la musique soul Marvin Gaye. Fils de pasteur qui eu une enfance difficile. Sa carrière débute en 1961 en tant que batteur. Il débute une carrière de chanteur en 1964 en signant chez Motown. Sur son neuvième album "In the Groove" figure le magnifique "I heard it trough the grapevine" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Ce titre est écrit en 1967 par Norman Whitfield et Barrett Strong et crée la même année par Gladys Knight. Marvin Gaye en fait cette reprise que l'histoire retiendra. Le morceau sur, lequel The Funk Brothers livrent une musique efficace et ciselé, sera le premier numéro un de Marvin Gaye qui enchaînera un nombre impressionnant de tubes par la suite. Le morceau sera repris par les Creedence Clearwater Revival notamment.

L'Artiste :

Marvin Gaye est considéré comme un des tout meilleur artiste du label Motown. Il n'aura pourtant pas la vie facile. En effet, une de ses amis Tammi Terrell décédera d'une tumeur au cerveau en 1970. Marvin entrera dans une longue période de dépression. Ils auront enregistré ensemble quelques grands morceaux, notamment "Ain't no mountain High enough". En 1971 il publie l'album "What's Going On" et politise son propos en lancant un appel au calme à la communauté noire qui se déchire dans la lutte pour les droits civiques. Il publie encore de nombreux grands album "Let's get it on"en 1972 ou "Trouble Man" en 1973 ou bien encore "Sexual Healing" en 1982. Son album public Marvin Live" de 1974 est un témoignage unique de l'étendue de son talent.

L'Anecdote :

Suite à une violente dispute, son père le tue de deux coups de revolver. Il aurait eu 45 ans le lendemain. On découvrira qu'il avait des gros problèmes avec la drogue. Dramatique, non ?

mercredi 27 février 2008

La chanson du jour - 30 -

La capsule du jour : The Temptations - Cloud Nine.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau de 1969 du quintet The Temptations. Formé en 1961, le groupe est signé chez Motown dans la foulée. En 1969 parait l'album "Cloud nine" qui marque le début de la période Psychedelic Soul de la formation, Sur cet album figure, outre une reprise du "I heard it trough the grapevine" de Marvin Gaye, logiquement le "Cloud Nine" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Ce titre est trés influencé par la travail de Sly Stone qui commence à cette époque la fusion entre la soul et le pop psychédelique. Cette radicalisation ménera à l'emergence de la Funk. Le morceau sera n°1 des charts soul et Rhytm n' Blues en 1969. Le titre est très politique et décrit la vie difficile d'un gosse de la rue qui voit sa famille se disloquer et qui s'enfuit dans ses rêves sur le nuage numéro 9.

L'Artiste :

A l'instar des Four Tops Le groupe est originaire de Détroit. Il connaitra de nombreux changement et aura un line-up stable à partir de 1963. La formation est le groupe noir qui aura vendu le plus de disques de l'histoire. Leur registre ira de la soul pur puis passera en 1965 vers le rhytm n' blues puis la funk en 1972 et enfin le disco en 1975. Parmi leur singles, on peut pointer "My Girl", "Ain't to proud to beg", "Get Ready" en surtout le fabuleux "Papa was a rolling stone" en 1972.

L'Anecdote :

Le groupe continue de faire des tournées en mélant des anciens tubes à de la soupe sentimentale du plus mauvais goût. Ils vont signer pendant leur période 65-75 des morceaux alliant des rythmes endiablés à une conscience politique accrue. Etonnant, non ?

lundi 25 février 2008

La chanson du jour - 29 -

La capsule du jour : The Four Tops - I Can't help myself.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau de 1965 du quartet masculin The Four Tops. Artiste Motown dont le répertoire était principalement composé de titres jazz, soul, Rhytm'n Blues et plus tard de disco. En 1965, parait leur second album "The four Tops 2nd album" où figure l'explosif "I can't help myself" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Ce titre est une autre composition du trio Holland/Dozier/Holland. Le morceau sera n°1 des charts anglais et américain en juin 1965, ce sera le "Satisfaction" des Stones qui lui succédera en tête des ventes. Le titre est une déclaration d'amour à une femme qui utilise des métaphores culinaires pour exprimer la douceur. Le sous titre de la chanson est "Sugar Pie, Honey Bunch" soit "Tarte au Sucre, Riz soufflé au Miel"... Difficilement adaptable !

L'Artiste :

Le groupe est originaire de Détroit. Il est composé à sa création de Levi Stubbs de Abdul Fakir, Renaldo Benson et Lawrence Payton. Au fil du temps, les membres d'origine quitteront successivement le groupe pour être remplacés par d'autres chanteurs. On peut citer parmi leurs grands titres "Reach Out I'll Be There", "It's the same old song" (tous les deux adaptés en français par Claude François). En 1972, les Four Tops quitteront Motown et signeront chez ABC Records. Ils continueront d'enregistrer des titres disco dans les années 80.

L'Anecdote :

De 1959 à 1971, le groupe de musiciens de studio The Funk Brothers enregistra la majeure partie des disques Motown et participa à façonner le son de la firme. En 2003, le documentaire "Standing In The Shadow Of Motown" rend hommage à ces artisans de l'ombre. Les Funk Brothers connaitront en tant que musiciens de studio plus de N°1 que les Beach Boys, Les Stones ou les Beatles. Etonnant, non ?

dimanche 24 février 2008

La chanson du jour - 28 -

La capsule du jour : The Supremes - Where did your love go.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau de 1964 d'un trio féminin au charme fou : The Supremes. Formé en 1959 par trois jeunes filles de 15 ans, Florence Ballard, Mary Wilson et Diana Ross. Le groupe ne connait guère de succès et il faut attendre 1961 et leur signature avec Berry Gordy sous le Label Motown, pour que le groupe connaisse un succès fulgurant en 1964 avec ce "Where did you love go" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Enorme succès de 1964, ce sera un numéro un immédiat dans les charts américains dès sa sortie. Le morceau est extrait de leur second album éponyme. Paru sous le label Motown, il a été écrit par le trio de compositeur maison Holland/Dozier/Holland. Le titre était destiné aux Marvelettes qui la refuseront. La chanson sera reprise en 1998 par les Spice Girls durant leur tournée et en 2005 par les Pussycat dolls. Comme quoi un bonne chanson peut attirer des gens à l'honnêteté artistique, disons, douteuse !

L'Artiste :

The Supremes tounera de 1959 à 1977, en affichant une belle régularité dans le succès. En tout le groupe connaitra 10 chanteuses successives dont la plus fameuse sera Diana Ross. Le groupe sera même un temps rebaptisé Diana Ross & The Supremes. On peut citer parmi leur succès : "You can't hurry love", "Baby Love", "You keep me hangin' on".

L'Anecdote :

Le titre possède le son inimitable de la Motown. De la soul avec un brin de pop et des interprétations qui évoquent le gospel. Les arrangements sont très riches, violons et cuivres sont souvent présents. Ajoutons une section rythmique à la solidité à toute épreuve. Motown sera crée par Berry Gordy en 1959 à Detroit. La ville que l'on surnomme Motor Town. Gordy en fera la contraction pour inventer le nom de son label Motown. Etonnant, non ?

vendredi 22 février 2008

La chanson du jour - 27 -

La capsule du jour : Aretha Franklin - Say a little Prayer.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau de la Queen of soul, la grande Aretha Franklin qui sort en 1968. Aretha débute sa carrière en 1956 et c'est sur son 16e album "Aretha Now" que l'on peut trouver le fiévreux "Think" ainsi que le "Say a little Prayer" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Le morceau est un reprise d'un titre écrit par Burt Bacharach crée par Dionne Warwick en 1967. Le morceau est très paisible et l'on peut s'étonner de la modernité des arrangements. La voix limpide et puissante d'Aretha est mis au centre du morceau. Un grand moment de bonheur !

L'Artiste :

Aretha Franklin est un véritable monument de la soul et du Rhytm n' blues. En plus de 50 ans de carrière, elle a sorti plus de 40 albums studio et 2 lives. Parmi ses nombreux singles, on peut citer : "Think", "Respect", "Chain of fools", "Track of my tears". Elle fera aussi de nombreuses reprises notamment "Eleanore Rigby" des Beatles ou "Bridge over trouble Water" de Simon and Garfunkel. Son age d'or se situe durant la période 1967 - 1977. Véritablement une oeuvre foisonnante !

L'Anecdote :

Durant cette période 67-77 Aretha sera produite par la label musical Atlantic qui fut crée en 1947 par Ahmet Ertegun. Le label à tout d'abord commencé par produire des artistes Jazz. Le catalogue s'étendra jusqu'a produire des artistes comme Aretha Franklin, AC/DC, Boney M, Lynyrd Skynyrd, Les Rolling Stones, Yes ou Led Zeppelin. Eclectique, n'est ce pas ?!. En parlant de Led Zep : Leur réformation à l'O2 Arena de Londres en décembre dernier était en hommage à Ahmet Ertegun, créateur du label Atlantic. Etonnant, non ?

La chanson du jour - 26 -

La capsule du jour : Al Green - Let's stay together



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau du chanteur américain Al Green sorti en 1972. Il débute sa carrière en 1967 et c'est sur le quatrième album de notre homme "Let's Stay Together" que l'on trouve le magnifique et lancinant titre eponyme qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Le morceau sera un succès colossal de l'année 72. Il restera an haut des charts durant 16 semaines. Le titre fera l'ojet de nombreuses reprises notamment Tina Turner en 1983 sur son album Private Dancer qui contribuera à signer le comeback de la diva de la soul. On retrouvera le morceau sur la bande originale du film Pulp Fiction en 1994.Le morceau repose sur une atmosphère très cool et groovy. Un morceau à écouter aux chandelles.

L'Artiste :

Al Green comme nous l'avons dit débute en 1967, avec son groupe Algreen & the Soul Mates. Fortement inspiré par James Brown, Wilson Pickett ou Sam Cooke il dévelloppe constyle dans ses deux albums "Green is Blue" et "Al Green gets next to you". Il connaitra un succés monumental et mérité avec son Album Let's stay together. Marqué par les drames successifs, il abandonnera un temps la musique pour se faire ordonner pasteur en 1979. Il reprends successivement le chemin des studios et connait un autre succès en 1988 avec "Put a little love in your heart". C'est aujourd'hui un artiste qui est couronné d'une aura de pionnier souvent recompensé pour l'ensemble de sa très intéressants carrière.

L'Anecdote :

En 1974, une amie de Al Green tentera de le tuer en lui versant de la bouillie de maïs bouillante avant de se donner la mort. Al Green en sera fortement marqué et finira par se tourner vers la foi. Etonnant non ?

mardi 19 février 2008

La chanson du jour - 25 -

La capsule du jour : Timmy Thomas - Why can't we live together



Le Contexte :

Aujourd'hui le premier morceau du chanteur américain Timmy Thomas paru 1972. C'est bien l'excellent "Why can't we live together" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Ce sera un gros succès de l'année 1972. D'abord, une batterie qui martèle le tempo de manière lancinante, quasi hypnotique puis la voix profonde de Timmy Thomas. La mélodie est simplissime mais accrocheuse. Enfin arrive le solo d'orgue Hammond qui atteint des sommets d'épure et d'émotion. Un grand moment qui vous cloue à la chaise !!

L'Artiste :

Timmy Thomas est un autre de ces one hit wonder qui ne connaitra que peu de succès par la suite. La faute, sans aucun doute, à un incapacité totale à se renouveler. En effet, Timmy Thomas ne fera que reproduire le schéma que nous venons de détailler batterie, orgue, voix. Mais tout le monde ne peut pas être Paul Mac Cartney !

L'Anecdote :

Le morceau sera repris par Sade en 1984 et plus récemment par Steve Winwood en 2005. Etonnant non ?

La chanson du jour - 24 -

La capsule du jour : Otis Redding - Sittin' on the dock bay.



Le Contexte :

Aujourd'hui pour ouvrir notre nouveau cycle sur les aspects de la musique noire américaine, un morceau du grand Otis Redding. Notre homme commence sa carrière en 1964 et termine violemment dans un accident d'avion en 1967 où il périt avec tout son groupe. En 1968, parait de façon posthume ce "Sittin' on the dock of the bay" à peine
achevé qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Comme nous l'avons dit, ce morceau est sorti de façon posthume. Son enregistrement a été réalisé quelques semaines avant sa mort. C'est un morceau qui fait partie des grandes ballades que Otis Redding a enregistré. La chanson évoque un chagrin d'amour. Il se dégage des sentiments ambivalents du morceau : la tristesse de la voix et la joie de vivre des sifflements.

L'Artiste :

Otis Redding a, eu une carrière extrêmement dense. En trois ans il a enregistré pas moins de 7 albums. On peut distinguer dans son oeuvre deux tendances : les ballades et les titres plus dure et plus rythmés où les cuivres son omniprésents. On pointera les excellents morceau "Mr Pitifull", "Fa fa fa fa (sad song)", "Respect" que Aretha Franklin reprendra, "Tramp" ou bien encore une reprise fiévreuse du "Satisfaction" des Rolling Stones. Son dernier album "Otis Live" est un parfait reflet de l'énergie qu'il dégageait sur scène. This is soul baby !!!

L'Anecdote :

Initialement les passages sifflés n'étaient pas prévus mais Otis ne se souvenant plus des paroles, il a commencé à siffler dans la version de démo. Etonnant, Non ?

La chanson du jour - 23 -

La capsule du jour : David Bowie - Suffragette City.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau d'un grand artiste anglais David Bowie. Nous sommes en 1972 quand sort son excellent cinquième album "The rise and Fall of Ziggy Stardust and the spiders from Mars". Ziggy Stardust est un personnage imaginé par Bowie qu'il incarnera en tournée et sur son album suivant : "Alladin Sane" en 1973. Bref, revenons à Ziggy et au "Suffragette City" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Le morceau est typique du style Glam Rock que Bowie va contribuer à lancer avec T-Rex par exemple. L'orchestration en est volontairement très rock voire un peu Rock-parodique. A signaler la contribution capitale du guitariste Mick Ronson qui fera de nombreux arrangements sur l'album et qui signe un morceau de guitare bien péchu. Nous sommes loin des chansons hippies qui ne sont sorti que cinq ans auparavant. Indéniablement, la richesse musicale de cette époque était hors norme (surtout à ne pas comparer avec 2007...).

L'Artiste :

David Bowie fait partie des ces artistes qui "profiteront" de la séparation des Beatles. Le groupe étant tout à la fois la matrice et l'ombre de la musique Pop anglaise de 1965 à 1970. A ses débuts, Bowie est clairement un artiste Glam Rock. Il porte sur scène des paillettes, talons aiguilles et joue volontairement sur une certaine ambivalence sexuelle. Il sort de 1977 à 1979 avec l'aide de Brian Eno (ancien membre de Roxy Music puis producteur notamment pour U2) les trois albums "Low", "Heroes" et "Lodger" qui constituent la trilogie Berlinoise. Ces albums sont assez difficile d'accès mais valent franchement le détour. Plus tard, Bowie devient plus commercial en sortant "Let's Dance" et connaît un succès commercial dans le monde. Aujourd'hui, David Bowie est une sorte de survivant qui a connu de nombreux succès mais aussi des ratages tragiques. Artiste passionnant, dont l'intégrité artistique est incontestable.

L'Anecdote :

Quel meilleur morceau que celui-ci pour clôturer notre cycle sur la musique pop et folk de ces glorieuses années 67-73. En effet, quand Ziggy Stardust apparaît "The dream is over" (dixit John Lennon en 1970), les utopies des années 60 sont finies et une chanson ne pouvant changer le monde, Bowie situe son personnage sur le plan de l'outrance et du fantasme. Bowie fermera violemment la page avec Ziggy Stardust en 1973 en annonçant la mort symbolique de sa créature à l'Hammersmith Odeon de Londres. Les fans en resteront stupéfaits. Etonnant, Non ?

vendredi 15 février 2008

La chanson du jour - 22 -

La capsule du jour : AC/DC - There's gonna be some Rocking.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau du groupe australien AC/DC de 1976. Le groupe se forme en 1975 autour des fréres guitaristes Angus et Malcolm Young et du chanteur Bon Scott. Sur leur troisième album de 1976 "Dirty Deeds done dirt cheeps" se trouve ce "There's gonna be some Rocking" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Le morceau est comme le "La Grange" de ZZ Top que nous avons ecouté il y a peu un boogie qui trouve ses racines dans le blues du delta du Mississippi qui devint electrique en montant à Chicago. Le texte évoque la fête, les filles et la boisson.

L'Artiste :

Le groupe a sorti 19 albums de 1975 à 1999, et s'est illustré dans un hard rock aux guitares saturés. La musique du groupe puise largement son inspiration dans ses racines Blues. Le grand drame du groupe sera le déces en février 1980 de Bon Scott, le chanteur du groupe. Ce drampe aurait pu sonner le glas de la formation. Elle repartira sur les routes du succès avec un de leur meilleur album "Back in Black" et un nouveau chanteur Brian Johnson. A la fin des années 80, le groupe tournera un peu en rond. C'est en 1992 qu'il sortiront un excellent album en concert intitulé "AC/DC Live" qui marquera les esprits et est considéré à juste titre comme un des meilleurs album live de l'histoire du Rock. La rumeur coure que AC/DC sortira un album en 2008après 8 années de silence ...

L'Anecdote :

Le soir où Bon Scott a trouvé la mort ilétait accompagné par la leader du groupe français de hard rock Trust, Bernie Bonvoisin. En effet les deux hommes étaient amis de longue date. Etonnant, Non ?

jeudi 14 février 2008

La chanson du jour - 21 -

La capsule du jour : The Doobies Brothers - Long Train Runnin'.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau du groupe californien The Doobies Brothers de 1973. Le groupe se forme en 1970 autour du guitariste et chanteur Tom Johnston et du batteur John Hartman. Sur leur troisième album de 1973 "The Captain and Me" se trouve l'excellent "Long Train Running" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Le morceau est issue d'une jam faite sur scène quelques années plus tôt que le groupe enregistre enfin en 1973. Le riff de guitare est d'une rare puissance et inspirera de nombreuses reprises ou emprunts. La texte évoque une histoire d'amour qui se termine l'homme va de gares en gares à la poursuite d'un train bien trop rapide.

L'Artiste :

Le groupe a sorti huit albums de 1971 à 1978, soit un album par an. Dans les années 80, les albums se feront beaucoup plus rares, simplement trois sur la décade. La musique crée par le groupe est très marquée par le Rhytm n'Blues et la soul. Le groupe a édité son dernier album en 2000 et continue de se produire régulièrement sur scène.

L'Anecdote :

Le morceau sera repris en 1986 dans une version pitoyable par les Bananarama. Nettement Plus intéressant, Led Zeppelin en 1975 fera une reprise cachée du titre sur l'album "Physical Graffitti" sous le nom "Trampled Under Foot". De la même façon, on peut voir une ressemblance troublant entre le morceau et le Superstition de Stevie Wonder. Etonnant, Non ?

mercredi 13 février 2008

La chanson du jour - 20 -

La capsule du jour : ZZ Top - La Grange.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau du groupe américain ZZ Top de 1973. Le groupe se forme en 1969avec Billy Gibbons à la guitare, Dusty Hill à la basse et Franck Beard à la batterie. Sur leur troisième album de 1973 "Tres Hombres" se trouve ce "La Grange" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Le morceau est un Boogie qui reprends un schéma classique du blues crée par des pointures comme John Lee Hooker ou Slim Harpo. Dans les années 70, cette même trame sera utilisée par AC/DC. Le titre évoque un maison close au Texas. Ce sera l'un des titres les plus populaire de ZZ Top et un gros tube de l'année 1973.

L'Artiste :

Le groupe à sorti de nombreux albums (14 à ce jour) et fut très populaire dans les années 70/80. Le look particulier et le son que le trio développe est immédiatement reconnaissable. Un blues rock puissant qui lorgne quelquefois du côté du hard rock avec talent et humour. On peut pointer dans la carrière du groupe les albums "Fandango" en 1975, "Afterburner" en 1985 ou encore "Antenna" en 1994.

L'Anecdote :

En 1984, le groupe se verra offrir par la société Gillette, un million de Dollars pour tourner dans un spot publicitaire où ils raseraient leurs barbes. Ils refuseront. Etonnant, Non ?

mardi 12 février 2008

La chanson du jour - 19 -

La capsule du jour : T.Rex - 20th Century Boy.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau du groupe anglais T.Rex de 1971. Le groupe se forme en 1967 sous l'influence de son leader charismatique Marc Bolan. Sur leur second album le légendaire "Electric Warrior" on peut trouver ce très puissant "20th Century Boy" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Le morceau est un des grands succès du groupe qui s'inscrit dans la mouvance dite du Glam Rock. Le titre est d'une puissance rare qui est du en grande partie au jeu virtuose de Marc Bolan qui prouve son grand talent de mélodiste.

L'Artiste :

La groupe sortira quelques albums avant que Marc Bolan ne décidé de voler de ses propres ailes. On peut pointer dans la carrière de T-Rex leurs deux premiers albums "Electric Warrior" en 1971 et "The Slider" en 1973. Marc Bolan périra dans un accident de voiture en 1977.

L'Anecdote :

Le Glam Rock est né en Angleterre en 1970, sous l'influence d'artistes ou de groupes comme T-Rex, David Bowie, Elton John, Roxy Music, Slade, Suzi Quattro, Mott the Hoople. C'est un genre aux arrangements complexes voire grandiloquents et dont les musiciens s'habillaient de manière extravagante avec force paillettes et boa. Comme quoi les Drag-queen n'ont rien inventé. Etonnant, Non ?

La chanson du jour - 18 -

La capsule du jour : Steve Miller Band - The Joker.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau du groupe américain Steve Miller Band de 1973. Le groupe est celui du guitariste Steve Miller qui se forme en 1967. Sur leur huitième album "The Joker" figure logiquement ce "The Joker" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Après une carrière en demi-teinte, le Steve Miller Band connait avec ce titre un immense succès aux Etats Unis. Le titre est une rock très calme qui laisse la part belle au jeu de guitare très cool du leader. La chanson raconte l'histoire d'un homme de mauvaise vie. Fumeur, dragueur, couche tard. Le morceau est finalement assez drôle et possède de grandes vertus calmantes. Mieux qu'un Xanax !

L'Artiste :

La formation aura une carrière très longue puisque que leur dernier album date de 1993. Ce qui leur laissa la temps de sortir 16 albums et de connaître de nombreux tubes dans les années 70. Après une période noire le succès revient en 1982 avec le très FM Abracadabra en 1982. Le groupe se sépare en 1993 et Steve Miller s'est reconverti dans une carrière d'arrangeur. Il participa en 1997 à l'album "Flaming Pie" de Paul Mac Cartney.

L'Anecdote :

Steve Miller a un parrain célèbre en la personne de Les Paul. Musicien de Jazz précurseur de la guitare électrique qui lui a apprit les rudiments de la six cordes. Etonnant, Non ?

vendredi 8 février 2008

La chanson du jour - 17 -

La capsule du jour : Creedence Clearwater Revival - Fortunate son.



Le Contexte :

Aujourd'hui un morceau du groupe américain Creedence Clearwater Revival de 1969. Le groupe se forme sous l'impulsion des frères Tom et John Fogerty en 1967. Deux ans plus tard, il éditent leur quatrième album "Willy and the poor Boys" qui comporte ce très bon "Fortunate Son" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Ce sera un énorme succès aux Etats Unis et en Angleterre. Le titre est une illustration typique de la musique de CCR. Un peu de country de rock et de blues. Fabuleux. C'est une musique très atypique pour cette fin des années 70, ce qui m'empêchera pas CCR d'être une des plus importante machine à tubes de son époque.

L'Artiste :

Le groupe est très prolifique, ils sortent 7 albums en 5 ans. Tous les disques sont des gros succès couronnées par des disques d'or. En 1972, après le départ de Tom Fogerty, la séparation sera inévitable. Les membres auront d'autres projets en solo. Le groupe a laissé des titres fabuleux tels que Green River, Born on the Bayou ou Proud Mary qui sera repris dans une version dantesque par Ike and Tina Turner. On peut pointer dans la discographie de CCR l'excellent album "Cosmos Factory" de 1970.

L'Anecdote :

Fortunate son sera repris en français par Johnny Halliday sous le titre fils de personne. John Fogerty participera en 2004 à des concerts de soutien au candidat démocrate John Kerry dans la course à la Maison Blanche. Etonnant, Non ?


jeudi 7 février 2008

La chanson du jour - 16 -

La capsule du jour : Lynyrd Skynyrd - Simple Man



Le contexte :

Aujourd'hui, un morceau du groupe blues rock du sud des Etats-Unis au nom imprononcable formé en 1964 sous la houlette du leader chanteur Ronnie Van Zant. Ils adoptent définitivement le nom de Lynyrd Skynyrd en 1968. Ils tournent pendant de nombreuses années, avant de sortir leur premier album "Pronouced Lynyrd Skynyrd" en 1973 qui comporte ce "Simple Man" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le morceau :

Le morceau est très typique du jeu du groupe alliant des harmonies très deliées à un rock très lourd. Le jeu de batterie est monumental ! Un morceau d'une grande puissance à déguster un verre de Jack Daniel's on the Rock à la main !!

L'artiste :

Le groupe sort quatre autres albums qui sont dans ce style particulier quelque part entre le Hard Rock, la Country, le Blues et le Rock. C'est en 1977 avant la sortie de l'album "Street survivor" que quatre des membres du groupe dont le leader Ronnie Van Zant périssent dans un terrible accident d'avion. Les membres restants continuent encore aujourd'hui de tourner avec pas mal de succès du côté des bikers américains.

L'anecdote :

Les chansons "Alabama" et "White man" qui figurent sur l'album Harvest de Neil Young mettent en scène un sud raciste et réactionnaire. Le premier gros succès de la formation : "Sweet Home Alabama" est une réponse à ces deux morceaux. Ce qui provoque beaucoup de tension entre les deux camps. La brouille durera quelques années jusqu'à ce que les protagonistes se retrouvent sur scène en 1974. Neil Young intègrera même dans son répertoire sur scène "Free bird" qui est un autre morceau connu de Lynyrd Skynyrd en le dédie à "Trois de ses amis disparus". Etonnant, non ?


mardi 5 février 2008

La chanson du jour - 15 -

La capsule du jour : The Zombies - Time of a season


Le contexte :

Aujourd'hui, un morceau du groupe pop-rock anglais The Zombies formé en 1961. Après avoir sorti de nombreux singles, ils éditent en 1968 leur seul véritable album "Odessey And Oracle qui comporte ce "Time of a season" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le morceau :

Le morceau est un grand succès de la fin 68 début 69 en Angleterre. C'estun vrai petit bijou de pop rock anglaise. A l'écoute du morceau, on pense aux Beatles (pour le côté pop et les harmonies complexes) ou aux Beach Boys (pour les harmonies vocales). Bref, une sensation de déjà-entendu mais complétement originale. J'aime particulièrement le solo d'orgue Hammond sur lequel le morceau se termine.

L'artiste :

Le groupe connait un premier gros tube en 1965 avec le titre "She's not there" qui sera repris dans une version fiévreuse par Santana. Après ce coup de maître, le groupe peine à retrouver le succès et pense même à se séparer. En 1967, ils décident de presser un album complet. Ce sera la fin de l'aventure ou le succès. Les ventes seront médiocre. Et c'est alors même que le groupe à splitté depuis près d'un an, que la sortie de "Time of a season" en single fait enfin décoller les ventes. Mais l'histoire est belle est bien finie ... Les zombies sont morts !! Le groupe se reforme pourtant en 1991 pour la sortie d'un album et un dernière tournée.

L'anecdote :

Leur album devait à la base s'appeler "Odyssey And Oracle" c'est une erreur du dessinateur de la pochette qui lui donnera son titre définitif en mettant un E à la place du Y à Odyssey. Etonnant, non ?



La chanson du jour - 14 -

La capsule du jour : Love - Alone again or



Le contexte :

Aujourd'hui, un morceau du groupe américain psychédélique Love crée en 1965 par Arthur Lee et Brian Mc Lean. Ils éditent en 1967 leur troisième album le magnifique "Forever Changes" qui comporte ce "Alone Again Or" qui (selon la formule consacrée) nous intéresse aujourd'hui.

Le morceau :

A l'instar du guitariste Robbie Krieger des Doors, le guitariste Arthur Lee injecte dans le musique de Love, une bonne dose de sonorités hispanisantes. Le morceau trouve donc son style entre un subtil équilibre de sonorités pop, flamenco et psyché. Les paroles sont assez obscures et évoquent une vague histoire d'amour... C'est une explosion de sonorités originales qui montre l'intense recherche musicale qui anime Love à cette époque . Le single sort en Déc.67 et ne connaîtra guère de succès.

L'artiste :

Love aura une carrière assez courte et le groupe éclatera après ce 3eme opus qui est leur chef d'oeuvre. Après l'expérience Love, Le destin des membres du groupe est tragi-comique. En effet, On retrouve la trace du bassiste et du batteur dans les pages faits divers des journaux. Ils commettront un vol à main armée chez un marchand de beignets et feront un long séjour en prison. Brian Mc Lean, quant à lui, fait une overdose en 1968 et échappe à la mort. Il quitte le groupe et rentre dans les ordres ! Il décède d'un crise cardiaque en 1998, le jour du réveillon de Noël. Arthur Lee enfin, reformera un groupe toujours sous le nom Love. Il abandonne définitivement le nom en 1974.

L'anecdote :

Arthur Lee est né d'un père noir et d'une mère blanche en 1945, la formation sera, avec le Jimmy Hendrix Experience, un des premiers groupes multiraciaux de l'histoire. L'album Forever Changes sera redécouvert dans les années 70 et 80 et figure aujourd'hui en bonne place dans les classement des meilleurs albums de Rock.



dimanche 3 février 2008

La chanson du jour - 13 -

La capsule du jour : Ten Years After - I'd love to change the world



Le contexte :

Aujourd'hui, un morceau d'un groupe anglais fondé en 1965. Le septième album de Ten Years After, l'excellent "A space in time" sort en 1971 et comporte ce "I'd love to change the world" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le morceau :

Le morceau est assez symptomatique de l'ambiance de la fin des années 70 : "I'd love to change the world but I don't know what to do ...". L'orchestration en deux temps reflète bien ce mélange d'enthousiasme et de désarroi qui suivent les 60's. Comme si toutes les utopies se perdaient dans l'impossibilité d'agir. Un superbe morceau dans lequel la guitare d'Alvin Lee est omniprésente et qui prouve son talent multi facettes.

L'artiste :

Ten Years After est fondé en 1965 autour de -justement- Alvin Lee (guitariste chanteur), Leo Lyons (Batteur), Chick Churchill (Organiste), Rick Lee (Batteur). Il sortent entre 67 et 69, leurs trois premiers albums qui ne connaissent que peu de succès. Leur prestation de 1969 au festival de Woodstock mettra le feu aux poudres. Ten Years After entre dans la légende pour leur interpretation de "I go home" qui dure près de 10 minutes. Leurs sept albums suivants auront beaucoup de succés, jusqu'à leur déparation en 1974. Ses 4 membres s'éparpillent et mènent des projets personnels. Dont Alvin Lee qui jouera dans l'éphémere "Ten Yars Later"... Le groupe connaîtra trois reformations en 1983, 1988 et 2001 date à laquelle le guitariste Alvin Lee est remplacé par Joe Gooch qui a 23 ans à l'époque.

L'anecdote :

Le groupe tient son nom de ce qu'il considère à sa formation en 1965, comme l'anniversaire de la naissance du rock en 1955. Autre fait notable, Dans les années 70, Le guitariste Alvin Lee est reconnue comme l'instrumentiste le plus rapide au monde. Etonnant, non ?

vendredi 1 février 2008

La chanson du jour - 12 -

La capsule du jour : Robert Johnson - Sweet Home Chicago


Le contexte :

Je vous propose en ce vendredi de remonter aux racines du Blues avec ce titre du chanteur et guitariste Robert Johnson dont l'histoire mélange les légendes et mythologies de l'Amérique des années 30. Robert Johnson commence à enregistrer, seulement 2 ans avant sa mort en 1936. Date à laquelle il grave ce "Sweet Home Chicago" qui nous intéresse aujourd'hui

Le morceau :

Le titre est très représentatif du Blues du delta du Mississippi et du style de Robert Johnson qui joue la mélodie en s'accompagnant des basses. On pourrait presque croire que Johnson est accompagné par un second guitariste. De plus, l'interprétation de notre homme est magnifique et procure des émotions très pures. Ce titre sera repris de nombreuses fois, Muddy Waters, The Blues Brothers, Jean Jacques Milteau pour les plus connus.

L'artiste :

La vie de Robert Johnson est entourée de nombreuses légendes. A ses débuts, notre homme est un guitariste moyen dont le jeu ne se distingue guère des autres performers de la région. On raconte qu'une nuit à un carrefour (Crossroad), il aurait croisé le diable qui lui aurait donné son incroyable jeu de guitare en échange de son âme. De la même façon, les circonstances de sa mort à l'age de 27 ans sont obscurs. On ne sait s'il est mort de la syphilis ou s'il a été empoissonné par un mari jaloux. Ses titres sont certes éloignés des formats standards que nous avons l'habitude d'entendre, mais Johnson est un artiste passionnant qu'il faut prendre le temps de découvrir.

L'anecdote :

Ce morceau fait partie de 29 titres que constituent l'oeuvre de Johnson. Cette oeuvre extrêmement courte influencera pourtant l'ensemble de la musique rock. Johnson sera repris par Clapton, Hendrix, Led Zeppelin, The Rolling Stones, Cream... Parmi les titres qu'il a composé : Crossroad, Steady Rollin' Man, Malted Milk, Rambling on my mind, Walkin Blues. La légende raconte qu'il aurait enregistré un trentième titre que le diable a gardé pour lui ... Etonnant, Non ?