jeudi 31 janvier 2008

La chanson du jour - 11 -

La capsule du jour : John Lennon - Working Class Hero



Le contexte :

Nous sortons aujourd'hui de notre cycle folk avec un morceau acoustique de l'immense auteur compositeur interprète anglais John Lennon. Fin 1969, les Beatles se séparent, les Fab four commencent une carrière solo. De son côté, John Lennon sort en 1970 son véritable premier album solo "Plastic Ono Band" dont est extrait ce "Working Class Hero" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le morceau :

Le titre est un des plus politique et controverse que Lennon ait écrit. Il y parle de lutte des classes, de religion, d'éducation et d'aliénation. Les paroles de cette chanson sont parmi les premières à comporter le mot "fucking". La censure de l'époque tomba évidemment sur le titre. La firme EMI, qui produisait le disque, fit, dans le livret du disque, ajouter des astérisques sur les passages les plus chauds. à son goût. L'orchestration très simple et sans artifices augmente encore la force de la chanson. L'interprétation de Lennon laisse passer beaucoup de colère contenue. C'est du grand art !

L'artiste :

On pourrait longuement parler de la carrière de Lennon et de la période Beatles. Concentrons nous plutôt sur la gestation douloureuse de cet album. Ce disque est écrit et enregistré au Studio Abbey Road dans une période où John Lennon est en pleine Primal Scream therapy (Thérapie du Cri Primal). Il évacue toute sa rage sur ce disque. Les paroles de l'album sont le terrible reflet de ces colères et de ses frustrations anciennes. Par la suite, Lennon éditera six autres albums notamment l'excellent "Imagine" en 1971 ou le très bon "Rock and Roll" en 1975. Disque sur lequel il fait de très belles reprises de morceaux Rock qui ont bercé ses jeunes années. John Lennon est tué par balle en pleine rue le 8 décembre 1980.

L'anecdote :

Comme nous l'avons dit, Lennon sera assassiné sous les yeux de Yoko Ono. Ils venaient de passer la journée à travailler en studio. C'est en rejoignant son appartement du Dakota Building près de Central Park qui'il fut tué de cinq balles de revolver par Mark David Chapman.Quelques heures plus tôt, Lennon lui avait signé un autographe. Dramatique, Non ?

mercredi 30 janvier 2008

La chanson du jour - 10 -

La capsule du jour : Harry Nilsson - Everybody's Talkin'



Le contexte :

Aujourd'hui, un titre folk d'un chanteur américain. Harry Nilsson publie en 1968 son second album "Aerial Ballet" sur lequel figure ce "Everybody's Talkin'" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le morceau :

Le titre est écrit et interprété par Fred Neil en 1967 qui en livre une version électrique sur son album éponyme. En 1968, Harry Nilsson en fait une reprise acoustique qui connaît un énorme succès. Les paroles évoquent le repli sur soi et sont assez obscur. Prenez par exemple la première strophe: "Everybody's talkin' at me. I don't hear a word they're sayin', Only the echoes of my mind." Ce titre est à chaque écoute un vrai moment de bonheur doté d'une grande puissance évocatrice de la fin des années 60.

L'artiste :

La carrière discographique de Nilsson compte 4 albums solo et 4 musiques de films notamment celle du film "Popeye" de Robert Altman en 1980. Notre homme connaîtra dans sa carrière trois gros succès : le très fun "Coconut", le sirupeux "Without you" et ce "Everybody's Talkin". Les trois morceaux s'inscrivent dans des styles fort différents. Ce qui peut se traduire, au choix, par de l'éclectisme ou par un profond manque de cohérence. Il n'en reste pas moins que ce morceau s'inscrit dans la plus pure tradition folk que nous visitons depuis quelques jours. Notre bonhomme est mort en 1994, a l'âge de 53 ans.

L'anecdote :

Cette chanson sera utilisée dans l'excellent Macadam Cowboy de John Schlesinger en 1969. Ce très beau film servi par l'interprétation de John Voight et de Dustin Hoffman sera interdit aux USA aux moins de 17 ans pour ses scènes de sexe. Signe des temps, ceci ne l'empêchera pas de remporter l'oscar du meilleur film cette année là. Nilsson ne sera pas en reste car il remportera également un oscar pour cette chanson. Étonnant, non ?

lundi 28 janvier 2008

La chanson du jour - 9 -

La capsule du jour : Cat Stevens - Wild World


Le contexte :

Aujourd'hui un chanson d'un artiste anglais qui débute sa "première" carrière en 1966 pour la terminer en 1978. Il publie en 1970 son 3e album dont est extrait le "Wild World" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le morceau :

Le titre est écrit en hommage à l'actrice Patti d'Arbainville (sic) sa petite amie de l'époque. Il lui dédiera un autre titre qui aura également beaucoup de succès :"Lady d'Arbainville". Ce Wild World raconte la façon dont un homme persuade une femme de ne pas le quitter car dehors, lui dit-il, "le monde est sauvage et plein de mauvaises choses ". La chanson trouve son efficacité dans une construction rythmique assez simple. Le genre de chanson qu'on écoute avec bonheur le matin et qui vous trotte dans la tête toute la journée.

L'artiste :

La carrière de Cat Stevens est marquée par de nombreux succès. Artiste prolifique, Il publie en seulement douze années, pas moins de onze albums studio et deux live. J'avoue ne pas connaître ses albums et ne connaît qu'un très bon "Best of". Les morceaux qui valent à mon sens le détour hormis ce classique et "Lady d'Arbainville" seraient: "Father and son" ou encore "Another Saturday Night". Ceci dit l'ensemble du disque s'écoute très bien

L'anecdote :

La fameuse Patti d'Arbainville qui inspira tant notre Cat Stevens, fut un temps une des muses d'Andy Warhol et tournera dans son film "Flesh".
Cat Stevens échappe en 1977 à un grave accident de voiture et se tourne avec ferveur vers l'Islam. Il se convertira en 1978 et changera son nom pour celui de Yusuf Islam. Sa carrière connaît un second souffle à partir de 1995. En effet, il a publié à ce jour 8 albums sous son nom musulman. Dont le dernier "Another cup" est paru en 2006. Etonnant Non ?

La chanson du jour - 8 -

La capsule du jour : Bob Dylan - Subterranean Homesick Blues



Le Contexte :

Tant que nous en sommes à parler de Folk-Rock, allons voir du côté du maître du genre : Bob Dylan. Auteur compositeur interprète américain qui débute sa carrière en 1962. Il publie en 1965 son 5e album "Bringing it all back home" dont sont extrait : "Mr Tambourine Man" ou ce "Subterranean Homesick Blues" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Ce Blues de la Nostalgie Souterraine aura beaucoup de succès aux Etats Unis. La musique est un vrai folk rock sautillant. Les paroles sont très brèves et incisives. D'un non sens apparent, elles évoquent la drogue et l'abrutissement de la vie moderne.

L'Artiste :

Bob Dylan est un monument de la musique rock, tant par les thèmes qu'il développe dans son oeuvre, par la pluralité des styles qu'il a abordé, que par l'influence durable qu'il exerce sur des générations entières de musiciens et de songwritters. On peut pointer dans son oeuvre ses 7 premiers albums qui sont des merveilles. Ceux ci le voient opérer un glissement de la musique folk pure vers une musique plus électrique. Certains de ses albums plus tardifs sont eux aussi a écouter comme "Blood on the tracks" ou "Desire". Album dont est extrait le magnifique "Hurricane" qui raconte la destinée du boxeur noir Hurricane Carter qui fera plus de 15 années de prison pour un crime qu'il n'a pas commis.

L' Anecdote :

A sa sortie, le titre sera accompagné d'une vidéo d'un Bob Dylan hirsute, muet et sans guitare faisant défiler des cartons avec des extraits de paroles. L'ancêtre du clip vidéo ! Le groupe anglais Radiohead rendra hommage à Dylan sur son album "OK Computer" de 1997 en intitulant un de ses titres "Subterranean Homesick Alien" . Etonnant Non ?

samedi 26 janvier 2008

La chanson du jour - 7 -

La capsule du jour : The Kinks - Sunny Afternoon



Le contexte :

Un morceau de 1966 du groupe de rock anglais The Kinks. La formation compte 5 membres dont les frères Davies, Dave et Ray. Groupe majeur des années 1960, certaines de ses chansons sont devenues des classiques, telles que "You Really Got Me" (1964) ou le "Sunny Afternoon" (1966) qui nous intéresse aujourd'hui. Le titre est extrait de leur 4e album "Face to Face".

Le morceau :

Ce sera à sa sortie en 1966, un grand succès qui se classera au sommet de charts anglais. Le morceau, derrière une apparente légéreté, se veut la critique d'un jeune rentier restant paresseusement assis au soleil alors que ses finances sont basses. Entraînante et finement allusive si l'on voit en la "big mama" la Reine d'Angleterre !

L'artiste :

La discographie des Kinks compte plus de 25 albums. Le groupe continuera de tourner jusqu'en 1996, malgré les relations orageuses des fréres Davies. On peut pointer dans leur carrière les albums "Something Else" en 1967 ou "Village Green Preservation Society" en 1968.

L'anecdote :

A leur début, leur accent prolétaire, leur comportement et leur look leur valent souvent des quolibets. Un matin, Ray Davies affublé d'une cravate orange et son frère Dave qui a les cheveux longs, croisent un arrangeur du son qui les interpelle « you look like kinks? » (Vous avez l'air extravagants). Les Kinks sont donc les extravagants. Etonnant, non ?

vendredi 25 janvier 2008

La chanson du jour - 6 -

La capsule du jour : America - A horse with no name



Le Contexte :

Toujours dans notre cycle "folk-rock is beautiful", un morceau de 1972 d'un groupe américain (Comme son nom l'indique). Les trois membres du groupe sont fils de militaires américains en poste en Angleterre. Il se rencontrent donc logiquement sur une base militaire. Ils sortent en 1972 leur premier album "America" dont est extrait ce "A horse with no name" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Le morceau est un énorme succès aux Etats Unis et en Angleterre. Cette musique est d'une remarquable efficacité et se joue simplement sur deux accords. Il est orchestré très basiquement: une guitare, une basse et des bongos. Le texte évoque "le voyage d'un gamin qui pense qu'il a pris de l'acide" comme le déclare Andy Newman le chanteur du groupe. Le titre est régulièrement utilisé dans des films et a été repris de nombreuses fois, notamment une reprise reggae par Horace Andy !

L'Artiste :

America a sorti avec une belle régularité de nombreux albums. Pour autant, ils ne connaîtront plus jamais le succès phénoménale de ce premier single. On peut pointer dans leur carrière leur deux premiers albums : "America" et "Homecomning".

L'Anecdote :

La sortie du titre suit de près celle de l'album Harvest et de "Heart of Gold" de Neil Young (que nous avons écouté hier !!!), ainsi beaucoup penseront que le titre est chanté par Neil Young. Etonnant Non ?

La chanson du jour - 5 -

La capsule du jour : Neil Young - Heart of Gold



Le Contexte :

Toujours dans notre série folk-rock, un morceau de 1972 du canadien Neil Young. La riche carrière de Neil Young débute en 1965 quand il intègre l'éphémère Buffalo Springfield au coté de Stephen Stills qui connaîtra quelques succès. Notamment "For what it's Worth" et éditera un grand album "Buffalo Springfield Again".
Le groupe se dissout en 1969 et Neil Young commence une carrière solo, Il rejoint en parallèle Crosby, Stills, Nash (& Young). Qui graveront quelques perles de la musique pop. Voir l'album "Déjà Vu". Magnifique.
Neil Young quitte le trio et crée son propre groupe, le Crazy Horse. Il enregistre en 1972 son 4e album l'immense "Harvest" dont le morceau phare est ce "Heart of Gold" qui nous intéresse aujourd'hui.

Le Morceau :

Le morceau est un énorme succès aux USA et en Europe. la chanson raconte un voyage à la recherche d'un "cœur d'or" en forme de quête spirituelle pour purifier son existence "tant il est vrai qu'on a qu'une vie et qu'on ne fait jamais que vieillir". L'arrangement du morceau est extrêmement riche derrière un apparente simplicité. En ayant bien intégré les leçons de la période avec Crosby, Stills & Nash, Neil Young compose uns chanson très personnelle et introspective. Moi je dis un morceau pareil, ça se déguste !!!

L'Artiste :

Neil Young a fait preuve au cours de sa longue carrière d'un éclectisme rare et s'est dans les années 70 et 80 tourné, à l'instar d'un Bob Dylan, vers une musique plus électrique que celle de ses débuts. On peut pointer dans la carrière du bonhomme "After the Gold Rush" en 1970,"Rust Never Sleep" en 1979 en "Harvest Moon" en 1992.
Notre homme compose en 1995 la musique du film Dead Man de Jim Jarmush en improvisant le tout à la guitare électrique devant la projection. Un grand moment de magie !

L'anecdote :

Neil Young continue régulièrement de sortir des albums. Notamment le fameux "Chrome Dream II" en 2007. Des journalistes classeront son album Harvest au premier rang des 50 meilleurs albums canadiens de tous les temps. Etonnant non ?

La chanson du jour - 4 -

La capsule du jour : Van Morrison - Brown Eyed Girl



Le contexte :

Un morceau de 1967 d'un chanteur Irlandais (Décidément). Van Morrison commence sa carrière en tant que chanteur des Them qui connut quelques tubes notamment l'obsédant "Baby please don't Go" ( ... Back in New Orleans, you know I Love you so ) et "Gloria" (Pas le lait !). Son premier morceau en solo est ce "Brown Eyed Girl" qui nous intéresse aujourd'hui. Il sort en 1968 son premier album solo "Astral Week" qui est considéré comme l'un meilleurs album folk-rock jamais sorti. Par la suite, Morrison sortira de nombreux albums et se caractérisera par ses mauvaises relations avec les médias et son mauvais caractère.

Le morceau :

Le titre de la chanson devait à la base être "Brown Skinned Girl" et évoquer une relation amoureuse interaciale. Sur les conseils de son producteur, ceci fut changé afin d'éviter la censure, Ce qui n'empêcha pas le titre d'être épinglé pour le passage : "Making love in the blue grass". Cette première tentative solo de Morrison fut quand même un succès et fut beaucoup joué durant le fameux "Summer of love".
Ce morceau est assez dynamique et fort différent de ce que les Them faisaient ou ce que sera la musique de Morrison par la suite. La voix particulière de Morrison, les guitares contribuent à faire de ce morceau un petit havre de paix de 3 minutes. Et on se dit qu'on voudrait bien la connaître cette fille aux yeux marrons. Moi, c'est le genre de truc qui me filent la banane pour la journée !

L'artiste :

Van Morrison est un artiste essentiel de la musique pop-rock. La majorité de ses albums solo sont auto-produits. Son intégrité et son honnête artistique sont particulièrement remarquables. Un exemple, sans aucun doute, pour toutes les jeunes pousses qui viennent montrer en prime time comme ils sont beaux, sont bien habillés et accessoirement, chantent bien. Mais je m'égare ...

L'anecdote :

Van Morrison continue de tourner et de sortir des albums. Juste pour finir, un petit conseil, il faut avoir écouté l'album "Astral Week" véritable perle noire de la musique folk ! J'ai longuement hésité avec "Moondance" qui est extrait de l'album éponyme suivant sorti en 1970. Un bijou jazzy ! Mais qui sait, peut être, que bientôt ...

La chanson du jour - 3 -

La capsule du jour : Janis Joplin - Me and Bobby Mc Gee



Le contexte :

Un morceau de 1970 de la plus grande interprète Américaine (C'est mon avis ... et je le partage). La carrière de la grande Janis est assez tortueuse, Elle fait d'abord partie du Big Brother and the Holding Company qui est à la base un groupe de copains. Ils éditent deux albums "Big Brother" en 1967 et surtout "Cheap Thrills" en 1968. Cet album est un sommet de la musique pop.
Après s'être séparée du Big Brother, elle formera deux nouveaux groupes pour l'accompagner, le Kosmic Blues Band et Full Tilt Boogie Band. Elle enregistre avec ce dernier, l'album "Pearl" qui sort en 1971 quatre mois après sa mort. La galette devient l'album le plus vendu de sa courte carrière, grâce notamment à la chanson qui nous intéresse aujourd'hui : "Me and Bobby McGee".

Le morceau :

Le morceau est une reprise d'un titre de Kris Kristofferson, chanteur emblématique de la scène Folk des années 70. L'orchestration est particulière : la musique est clairement Country - Folk et Janis chante Blues (Ecoutez la chanter "Sing the Blues...."à 0:33 sec), avant l'expolsion finale. Que du bonheur. Les paroles évoquent une histoire d'amour sur fond d'errance à travers les USA. Janis nous emmène dans le Kentucky, New Orleans, Salinas ... un vrai road-movie. Le morceau n'est certes pas le plus connue de Janis et on peut y préférer, entre autres, le monumental "Summertime". Mais, il me semble que l'orchestration laisse ici place à l'émotion brute de la voix exceptionnelle de Janis.

L'artiste :

Janis Joplin décède à l'age de 27 ans d'une overdose d'héroine le 4 Oct. 1970. Quelques semaines plus tard, Jimmy Hendrix meure à son tour. Après le décés de Brian Jones et de Jim Morrison, les années 60 auront definitivement fermé leurs glorieuses portes.

La chanson du jour - 2 -

La capsule du jour : Scott Mac Kenzie -San Francisco



Le contexte :

Un morceau de 1967 d'un chanteur Américain (et pas irlandais ... Non mais !). Ancien membre-créateur des Mamas and Papas qui décide de voler de ses propres ailes en 1965.

Le morceau :

Le titre est la chanson symbole du fameux Summer of love (Eté 67) et devient très vite numéro 1 des charts aux USA et dans de nombreux pays. Le titre exact est : "San Francisco (Be Sure To Wear Flowers In Your Hair)". Sur une orchestration très simple et un arrangement sans fioritures, nous voici une nouvelle fois propulsé en plein Power Flower. Les paroles de la chanson évoquent des années hippies que consacrera également le San Fransisco de Maxime Leforestier.

L'artiste :

Nous sommes là encore devant un morceau plus connue que son interprète. Pour autant en 1988, Mc Kenzie assistera les Beach Boys pour la composition du titre "'Kokomo" qui figure sur la musique du film Cocktail avec Tom Cruise... A 69 ans, Mc Kenzie vit paisiblement en Californie.

La chanson du jour - 1 -

La capsule du jour : David Mac Williams - Days of Pearly Spencer



Le contexte :

Un morceau de 1968 d'un chanteur Irlandais (avec un nom pareil ...normal) découvert par l'impressario de Van Morrison (Un autre grand monsieur du rock !)

Le morceau :

La chanson a été un énorme succès et l'arrangement plein de violons évoque immédiatement l'univers des hippies: cheveux longs / chemises à fleurs. Bref, un vrai petit bijou ! La chanson évoque la destinée d'un ami sans domicile de Mc Williams, Pearly Spencer ... Destinée tragique car comme le chanteur le dit : "The race is almost run"

L'artiste :

La chanson est comme beaucoup d'autres plus connue que son interprète. Car D.Mc Williams ne connaîtra plus la succès par la suite. Il est disparu en 2002.